La petite histoire
de Saint-Nicolas-lez-Arras
Les rues de la commune
Rue d’enfer
Aujourd’hui rue Aristide Briand
Quel avenir pour ce champ de ruines ? Les bombardements de fin 1915 détruisent les bâtiments du village. Le « Rond-point » de Saint-Nicolas, intersection de la route de Roclincourt (Raoul Briquet) à droite, et d’Enfer (Aristide Briand) en face, et de la route de Bailleul (Jules Guesde) derrière vous, n’y a pas échappé.
Les personnages que l’on voit sur cette photo semblent être un père de famille et sa fille dialoguant avec le maire de l’époque, Georges-Henri-Marie Gheerbrant : on imagine mal l’emplacement de la place Jean Jaurès et le siège de notre mairie actuelle.
Pendant les longs mois de guerre le front se situe entre Saint-Nicolas et Saint-Laurent-Blangy. L’entrée de la rue d’Enfer, au n°5, va être le siège de ce que l’on appelle une « ambulance » qui est devenue, par le nombre et l’importance des blessés de guerre un véritable hôpital militaire.
On remarque la charrette au premier plan, dont le bon état dénote, que certains habitants ont trouvé le moyen de mettre à l’abri des bombes, du matériel permettant de débarrasser les gravats et du matériel divers.
Le très beau porche voûté en pierres de taille au fond de la photo révèle l’entrée de ce qui doit être l’entrée d’une grande propriété ou d’une ferme importante du village (emplacement de la place Jean Jaurès).