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Point N°6
Le calvaire de la commune
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• Au carrefour de l’actuelle rue du Timon et de l’impasse du bois qui mène à Bailleul passe la route d’Hénin-Liétard. Elle conduisait à la ferme-auberge Chantecler transformée en un puissant bastion allemand et à l’habitation nommée «â€¯maison blanche ». Près du calvaire actuel s’étend, déjà dès le premier siècle de notre ère, le premier cimetière sur le territoire de notre commune. Il s’agit alors de tombes royales ou princières, qui remontent à l’époque de l’empereur Auguste.

En 1 858 est planté le Calvaire. Une première procession présidée par le Vicaire Cailleret accompagne l’évènement. Lors de la Première Guerre et au lendemain des combats à Saint Nicolas un survivant, Louis PASQUINE, Médiolanais, compose le poème suivant :

Malgré l’acharnement des lourdes catapultes,
le crucifix encore, se dresse au carrefour.
Seul, le bras gauche manque à son geste d’amour.
geste éternel secret des réconforts occultes.

Comme jadis sous les crachats et les insultes
des éclats de métal souffleté tous les jours
au blasphème brutal et rauque, il reste sourd,
et penche, résigné son front dans le tumulte.


Ceux qui las et sanglants s’en retournent des lignes
regardent le grand Christ meurtri qui leur fait signe
l’aspect seul du blessé ranime les blessés.

Et quand leur foule lentement s’est écoulée,
le Christ semble bénir de son regard baissé
les décombres fumants de la ville écroulée.

Louis PASQUINE
Ce poème est issu de la collection J.O.D

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POINT N°7

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VERS POINT N°7 avec Google Maps

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Retrouvez ici l'histoire de Saint-Nicolas-lez-Arras

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