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Point N°8
Usine et 1re guerre
Aujourd’hui résidence de la Bougie

• À la veille de la Première Guerre mondiale, la stéarinerie est dirigée par François ANSELIN, né à Amiens, aidé de l’un de ses frères, né à Arras, elle emploie alors 350 personnes. La guerre va avoir raison de cette usine. Deux mois après la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, les 3 et 4 octobre 1914, les Allemands opèrent une forte poussée de Saint-Laurent vers Saint-Nicolas. Les Français s’installent alors dans les tranchées sur notre commune. Du 6 au 8 octobre, le 27e régiment territorial s’installe au sud de la stéarinerie et utilise les 3 cheminées comme tour d’observation.

Le 16 octobre, une pluie d’obus s’abat sur la commune et le lendemain les Allemands avancent dans Saint Nicolas pour préparer une grande offensive en vue de la prise d’Arras. Le 21 octobre 1914, l’arrivée de leur artillerie lourde (canons de 210 et 280) lance cette offensive et les cheminées de l’usine, poste d’observation des Français, tout comme le beffroi d’Arras sont des cibles à abattre, car ces tours se situent à 900 mètres du front. L’usine bombardée prend feu vers 18 heures. À cette saison, une partie des fournitures nécessaire aux livraisons d’hiver y est stockée. La stéarinerie compte alors 25 bâtiments ou ateliers. 10 millions de bougies s’enflamment avec les cuves à huile, les ateliers et les maisons proches. Le brasier dure 4 jours. La nuit on voit comme en plein jour.

Avec l’invention de l’électricité en 1879, la bougie perd de son importance. Par ailleurs, le 13 juin 1919, un nouvel incendie se déclare suite à des escarbilles tombées d’un petit train militaire. De ce fait, l’usine n’est pas reconstruite. Coïncidence ou hasard ? Chaque métier honore un saint patron. Le patron des chandeliers, ciriers et huiliers se trouve être Saint Nicolas !

POINT N°9

VERS POINT N°9 avec Google Maps

Retrouvez ici l'histoire de Saint-Nicolas-lez-Arras

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