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Point N°7
La stéarinerie d’Arras (avant la guerre)
Route de Bailleul, aujourd’hui Impasse du Bois

• L’utilisation de la bougie lors des cérémonies chrétiennes existe depuis le Ve siècle. Au Moyen Âge la noblesse et le clergé s’éclairent avec des bougies en cire. Le peuple quant à lui doit se contenter de l’éclairage au suif.
Jusqu’en 1 825 la chandelle est constituée d’une mèche entourée de suif de bœuf ou de mouton, mais le suif coule, graisse les doigts, la flamme demeure jaune et fumeuse. La bougie stéarique telle que nous la connaissons aujourd’hui est fabriquée au milieu du XIXe siècle. Cette matière (à base de glycérine) est la base d’une industrialisation massive de la bougie et du savon.

De nos jours la stéarine d’origine animale est remplacée par celle d’origine végétale. À partir de cette date, les savonniers et les ciriers appartiennent à la même corporation. NANTES est alors la capitale de la bougie, mais au XVIIIe siècle on trouve déjà à Saint Nicolas des marchands de cierges et des blanchisseurs de cire. Vers 1 870 la société Jules DAIRE s’installe dans cette rue à Saint-Nicolas et alors une immense usine à bougies appelée stéarinerie se construit sur l’actuelle résidence de la Bougie, de la rue de la Forge au fer jusqu’à l’école Henri Grenier incluant le petit bois en contrebas, la rue Catoire et l’entreprise de pneus locale. C’est la seule du genre dans le Pas de Calais.

400 ouvriers, fabriquent 70 000 paquets de bougies par jour soit 35 000 kg. L’usine devient en 1 891 la société anonyme de la Stéarinerie d’Arras sous la direction de Gustave ADAM. Mais la bougie étant très inflammable, un violent incendie embrase déjà en 1 895 les bâtiments. En 1 898 le couvercle d’une cuve explose, tue un ouvrier et détruit le bâtiment. La population n’est alors pas rassurée par ces accidents répétés.

POINT N°8

VERS POINT N°8 avec Google Maps

Retrouvez ici l'histoire de Saint-Nicolas-lez-Arras

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